Les lauréats

Lauréats « Cap sur l’agriculture durable »

Le 15 novembre 2018, la Fondation pour une Agriculture Durable en Aquitaine a récompensé les agriculteurs qui, par leurs initiatives et leurs pratiques innovantes, concourent au développement d’une agriculture durable.

 

Evénement à la « Folie bergère », chez Laurence Gauthier à NOUAILLE-MAUPERTHUIS.

 

Au programme, les témoignages des lauréats, la visite de l’exploitation et les projets 2019 de la Fondation.

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>> Retours dans la presse : l’article de Aqui.fr.
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Les lauréats de l’édition 2016

Le changement climatique et la transition énergétique

FADA-LAUREATS-2016

Cliquez sur leurs noms pour consulter les dossiers des lauréats :

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Cap sur l’agriculture durable – Résultats 2015

 

LAUREATS2015 Premier prix :

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Cap sur l’agriculture durable – Résultats 2014

Cap sur l'agriculture durable 2014 - lauréatsLa transition énergétique récompensée par la Fondation pour une Agriculture Durable en Aquitaine !

Mercredi 28 mai, au Salon de l’agriculture de Bordeaux, 3 agriculteurs ont reçu une bourse de la Fondation pour une agriculture durable en Aquitaine.

Les 3 projets retenus ont été sélectionnés pour leur pertinence par rapport au thème de l’appel à projets 2014 – la transition énergétique – mais aussi pour leur recherche d’un équilibre globale sur l’exploitation, que ce soit sur le plan environnemental, économique ou humain, la volonté d’une intégration dans leur territoire et la motivation des candidats à communiquer sur les innovations mises en oeuvre.

Découvrez ici les projets des 3 agriculteurs lauréats 2014.

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Demain dans l’agriculture – Résultats 2013

Notre appel à projets à destination des étudiants.

Pour l’appel à projets 2013, le jury a rencontré 15 candidats, faisant tous preuve d’une grande maturité.

Parmi eux, ont été retenus 6 lauréats.

Ils sont tous issus de la formation Bordeaux Science Agro (ex ENITA de Bordeaux) qui forme des ingénieurs par la voie de l’apprentissage, pour répondre aux besoins des filières professionnelles en jeunes cadres dirigeants d’entreprise.

Bordeaux Sciences Agro (ex ENITA de Bordeaux) forme des ingénieurs par la voie de l’apprentissage, pour répondre aux besoins des filières professionnelles en jeunes cadres dirigeants d’entreprise. Le diplôme délivré est le même que celui de la formation standard, avec comme option : « Création, reprise, management d’entreprise agricole ». La formation se déroule sur 3 ans en alternance entre le centre de formation et l’entreprise. Pour plus d’informations : http://www.agro-bordeaux.fr/index.php?id=ingenieur-par-apprentissage

 

Les 6 lauréats :

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Les agriculteurs lauréats 2012

Remise des prix
Sous le parrainage de M. Henri Nallet, ancien ministre de l’agriculture.

 

Compte rendu du jury

Le jury s’est réuni le jeudi 3 mai 2012 pour analyser les dossiers et déterminer les projets primés, sous la présidence de Benoît Fauconneau, Président du Centre INRA de Bordeaux et avec la participation d’Hugues Ayphassorho, directeur régional du Centre ISTREA, et d’Hervé Jacob, professeur à l’Ecole nationale supérieure des sciences agronomiques de Bordeaux Aquitaine.

 

« La qualité des dossiers peut être relevée, la quasi-totalité des exploitants de part leur engagement dans une démarche raisonnée et cohérente, respectueuse de l’environnement et des territoires, attentive à la dimension humaine tant en interne qu’en externe tout en restant compatible avec les impératifs économiques méritent une reconnaissance par la Fondation. Le fait que ces exploitants aient choisis d’inscrire leurs projets dans la démarche vertueuse AREA constitue une assise solide mais les projets vont au-delà du dossier AREA et les visites de terrain ont permis de prendre connaissance du projet dans sa globalité. L’appui sur une grille d’évaluation a donné un cadre objectif permettant notamment la comparaison entre projets mais le dialogue approfondi avec l’exploitant (2h à 2h30) a permis de bien connaitre sa démarche personnelle, sa motivation et son implication … »

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Cap sur l’agriculture durable – Résultats 2011

Sylvie GONDONNEAU – Autonomie fourragère et accueil à la ferme
Avant de s’installer en agriculture, Sylvie Gondonneau a occupé plusieurs emplois : comptable dans une filiale de Crédit Agricole, puis, pendant 17 ans, directrice et éducatrice sportive au sein de l’association DELTA.
Elle s’est installée en 1999 au titre de la DJA après un brevet professionnel agricole.
Elle est aujourd’hui à la tête d’une exploitation d’élevage de moutons, avec une activité de ferme pédagogique et d’hébergement Bienvenue à la ferme.
L’orientation de l’exploitation vers l’élevage de moutons et la production d’agneaux viande en IGP « Agneau du Périgord » a impliqué une réflexion portant sur le respect de l’environnement et l’optimisation de la production de l’herbe. Le choix des parcours autour de la bergerie s’est imposé, d’une part, pour une conduite facilitée de l’exploitation et, d’autre part, pour le bien-être sanitaire et animal des agneaux et des brebis.

Hervé GUICHEMERRE – Diminution de la consommation énergétiques grâce aux plaquettes de bois
Hervé Guichemerre s’est installé en 1987 sur l’exploitation familiale, après avoir été aide familial sur l’exploitation de 1981 à 1987. Outre la production de maïs non irrigué, l’exploitant produit et vend des plaquettes de bois et a planté des TTCR (taillis à très courte rotation).
Depuis 2000, Hervé Guichemerre a cherché à faire évoluer son exploitation vers une agriculture plus durable, économe en énergie et en intrants. L’exploitation fait d’ailleurs partie du réseau FARRE (Forum des Agriculteurs Responsables Respectueux de l’Environnement).
Il s’agit donc d’un projet global, où chaque poste est raisonné, pour améliorer la durabilité et l’autonomie de l’exploitation. Notamment, il a mis en place des techniques innovantes pour diminuer la consommation énergétique dans sa culture et le séchage du maïs :
– Réduction au minimum du nombre de passages de tracteur, grâce au passage au semis simplifié et au désherbage en tir à vue
– Equipement de son séchoir avec un générateur d’air chaud fonctionnant aux plaquettes de bois (système très innovant).

Tom d’Aqui – Serre écologique
Tom d’Aqui, ce sont 4 exploitants associés, jeunes agriculteurs : Toby Wright, Franck et Bruno Vila et Vincent Audoy. En 2010 et pour la 1ère fois en France, des fuirts et légumes ont pouusé en utilisant une source d’énergie « fatale ». Cette expression désigne la quantité d’énergie inéluctablement présente ou piégée dans certaisn processus ou produits, qui parfois – au moins pour partie – peut être récupérée et/ou valorisée.
A Parentis-en-Born, l’eau chaude et le gaz issus d’un gisement pétrolier, qui constituent une source d’énergie fatale, sont utilisés par la serre de Parentis pour produire des tomates et de l’électricité (en partenariat avec EDF, grâce à un outil de cogénération). Concrètement, une eau chaude à 55°C, issue du forage (débit de 360 M » par heure), est captée pour alimenter un circuit de chauffage dans la serre.
Par ailleurs, toutes les pratiques ont été minutieusement étudiées par les concepteurs de la serre pour garantir une production propre, durable et responsable : zéro déchet dans l’environnement, tout est recycle !

La famille HILLOTTE – « La durabilité de l’exploitation passe par la diversification »
Ce sont : Jean-Luc Hillotte, installé depuis 1988, Marie-Christine Hillotte, installée en 1994 et Aurélien, leur fils qui, après un BAC STAE s’est installé sur l’exploitation familiale fin 2008, bénéficiant des aides nationales à l’installation.
L’installation d’Aurélien, 20h de surfaces supplémentaires, le contexte économique et climatique, … on incité les exploitants à diversifier les productions végétales pour gagner en autonomie protéique et fourragère. L’assolement 2010 en témoigne : maïs, triticale, orge, méteil, sorgho, lupin et tournesol : une pratique hautement innovante dans les Landes !
De plus, avec l’installation d’Aurélien, les exploitants ont développé la vente directe pour une partie de leur production de viande bovine et de foies gras d’oies. La famille Hillotte a adhéré au réseau Bienvenue à la Ferme pour la commercialisation de leurs produits et a développé ses compétences en marketing et en commerce.

Laurence BESSOUAT – Une exploitation familiale, ancrée dans les produits fermiers écologiques
Après une formation en BTSA arboriculture fruitière et des études à l’école d’ingénieur en agriculture à Beauvais, Laurence Bessouat a été animatrice d’une association de producteurs fermiers à Nantes, animatrice du syndicat des jeunes agriculteurs en 64 et commerciale chargée de la vente par correspondance et responsable du site internet et de la communication au sein de l’entreprise Pierre Oteiza (produits du terroir basque). Un parcours riche avant son installation sur son exploitation !
Ainsi, Laurence a repris l’exploitation de son grand-père avec son frère, Mathieu, en maintenant les productions de vaches allaitantes et de kiwis en place, en les convertissant à l’AB. Ils ont planté de nouvelles variétés de kiwis (kiwis jaunes et kiwis baby) et ont créé un nouvel atelier de chèvres laitières avec transformation fromagères.
Sur l’exploitation, ils ont fait leur possible pour entretenir et améliorer le bâti ancien : pour la chèvrerie, ils ont choisi un bâtiment bois construit par un artisan local et reposant sur des piliers de chênes coupés sur l’exploitation.
Toujours par souci écologique, ils ont fait poser un chauffe-eau solaire pour couvrir les besoins en eau chaude de la fromagerie.

Benoît et Joël CABANNES – Recherche de l’autonomie alimentaire et énergétique
Benoît et Joël Cabannes se sont installés sur l’exploitation familiale en 1995. Le premier fut aide familial, avant d’obtenir un BPREA et de s’installer sans les aides nationales. Le second a obtenu un BTA G et un BTS ACSE et s’est installé avec les aides nationales.
Les 2 exploitants ont cherché à acquérir un maximum d’autonomie
alimentaire : protéique avec le pois, le tournesol et le colza et énergétique avec le maïs et le blé. Pour valoriser au mieux ses productions, le GAEC sèche le maïs et le stocke à la ferme. Il possède également une fabrique d’aliment qui lui permet de gérer les rations des canards et donc, d’utiliser les graines récoltées en autoconsommation.
énergétique : production d’oléagineux pour pressage et fabrication d’Huile Végétale Pure destinée à alimenter le brûleur du séchoir à maïs et les tracteurs de l’exploitation. Cette huile sera également commercialisée dans le cadre de la CUMA Adour Protéoil pour utilisation en carburant et en agroalimentaire.
Cette indépendance permet de garantir la traçabilité la plus complète des productions du GAEC, ainsi que la qualité des produits commercialisés.

GAEC la Clé des Champs – l’association et la coopération de terres, d’animaux et d’hommes, pour construire une agriculture viable et vivable
Le GAEC de la Clé des Champs est composé de Jean-Louis LAFITAU, Laurent CHERITI, Jean-Louis et Annie MAYSONNAVE.
La démarche de cette exploitation repose sur :
– Une orientation nouvelle donnée au système de production, en recherchant une meilleure efficacité économique, tout en préservant le milieu et les moyens de production :
– Conforter la dimension élevage de l’exploitation bien adaptée au territoire, en recherchant l’économie et l’autonomie du système fourrage
– Atteindre une valorisation optimale des surfaces en diversifiant les cultures et en respectant le milieu (conversion à l’AB de l’ensemble des terres et du cheptel).
– La garantie du potentiel humain, véritable force du GAEC : les associés sont complémentaires dans leurs tâches et leurs responsabilités.


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