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Bertrand de TRETAIGNE – Saint Pierre de BUZET (47)

« Viticulture et culture de biomasse en inter rangs »

PHOTO DE TRETAIGNE 3

  • Exploitation viticole en appellation BUZET: 45 ha + 20 ha en gérance. (15 ha supplémentaires en céréales).
  • Entrepreneur pour la vendange mécanisée, (avec la Coopérative de BUZET)
  • Couverts végétaux en inter rangs de la vigne.
  • Cahier des charges volontariste de la Coopérative de Buzet (arrêt des engrais minéraux, suivi des interventions phyto pharmaceutiques, Bonus selon la qualité de la vendange apportée…).
  • Membre du Réseau Agr’eau (Agroforesterie).

La croissance des couverts végétaux alterne avec celle de la vigne.

PHOTO DE TRETAIGNE 2Implantation post vendanges d’un couvert à base de féveroles. Le couvert se développe en période de repos végétatif de la vigne.; Son développement est limité par simple roulage quand la vigne reprend son cycle végétatif. La biomasse produite améliore la structure des sols (enrichissement en MO et limitation du ruissellement).

  • Apport de fertilisation azotée par la biomasse .
  • Réduction de la puissance tracteur utilisée (Abandon des broyages en inter rangs et des façons culturales profondes)
  • Amélioration de la biodiversité (biotope favorable aux lièvres, insectes, oiseaux…

Une technique adoptée par plus d’1/3 des surfaces de la Coopérative de BUZET.


Fabrice CASTERAA – Cauneille (40)

« Une agriculture durable facilitée par une gestion du matériel tout en CUMA »

Exploitation :PHOTO CASTERAA 3

  • Exploitation diversifiée: Céréales 99ha (Maïs, maïs doux, Blé ,Colza et tournesol) et Kiwi (12 ha).
  • Matériel de CUMA en intégralité.
  • Couverts végétaux mis en place depuis 20 ans.
  • Adhérent d’un GIEE agronomie

« Une démarche agro-écologique couplée à la bonne maitrise des charges de mécanisation. »

Couverts végétaux systématiques depuis 20 ans (Trèfle incarnat, feveroles…)

  • Baisse des apports azotés de 40 Unités.
  • Amélioration de la MO et de la structure des sols (ravinements).
  • Arrêt du labour: Diminution des puissances de traction et du temps passé pour les façons culturales.

Réflexions et échanges permanents en groupe:

PHOTO CASTERAA 2Optimisation du matériel, organisation; projet de groupement d’employeur et d’unité de séchage spécifique pour accéder à des marchés qualitatifs de niche (Osso Iraty….), possibilité du semis direct…

Matériel: totalité du parc en CUMA : accessibilité à du matériel neuf, performants (réglage au banc moteur), innovants (guidage RTK), confortable, Logiciel de traçabilité des fertilisants….avec des coûts économiques accessibles et une baisse des charges significatives.


Alain LABAT – Rion des Landes (40)

«  Couverts permanents en production de Maïs, soja et seigle dans les sols sableux.»

Exploitation :photo LABAT 4

  • SAU 76 ha (plus 150 ha de forêt).
  • 2/3 de l’exploitation travaillée en strip- till avec couvert végétal et 1/3 en labour classique. (comparaison annuelle pour faire avancer la technique du strip-till et du couvert permanent)
  • L’exploitation est engagée dans une recherche de progrès agronomique pour la Coopérative agricole (MAISADOUR) et le GRCETA.
  • Forêt exploitée sans charrue « forestière »

« Une agronomie en mouvement sur les sols sableux»

Abandon partiel et comparé du labour pour le strip-till (2/3 de l’exploitation).

  • Amélioration de la MO et de la structure du sol
  • Gain de temps et économie de puissance de traction.
  • Localisation et incorporation de  la fertilisation

Rotation à base de Soja comme culture peu consommatrice d’engrais et aux volumes de récoltes/ha moins consommateur de transport.

Recherche des meilleurs couverts permanents :

  • Le couvert permanent en Trèfle blanc, semé avant soja est la solution privilégiée: Couvert apportant 80 Unités d’azote, amélioration de la MO et de la structure du sol (vent de sables), espèce compatible avec le désherbage du soja.
  • Les couverts « classiques » donnent moyennement satisfaction (difficulté d’implantation, développement de plantes invasives telles que érigéron, ce qui peut nécessiter une destruction chimique. )

Yvan ALQUIER – Mimizan (40)

«Une Stratégie:La performance économique et environnementale pour assurer une transmission durable de l’exploitation à ses fils »

Exploitation :

photo ALQUIER 2Installé comme hors cadre familial Berger (troupeau de 500 moutons), Mr. ALQUIER a du se reconvertir dans les productions végétales lors de la crise ovine de 1985.Il exploite maintenant 70 ha en conversion bio et a implanté 15 ha en agroforesterie.

  • Initiateur et moteur de la  CUMA du Born, de notoriété régionale.
  • Président d’un GIEE entre exploitations agricoles et collectivités locales

« Améliorer sa rentabilité sans s’agrandir: Un gage de durabilité »

  • La mise en commun des moyens et des réflexions donne des marges de manœuvre uniques.
  • La CUMA du Born et  le GIEE permettent d’accéder:
    • à du matériel moderne (autoguidage, bineuses, tracteurs récents passés au banc) dans des conditions économiquement supportables.
    • à l’utilisation du compost du SIVOM (Baisse des apports de fertilisants minéraux) .
    • à l’utilisation des cendres de chaufferie biomasse de la collectivité (Apport de Potasse).

CUMA ET GIEE sont un lieu d’échange et de réflexion alimentant une dynamique motivante  qui permet aussi de participer activement à la vie locale.

« Démarche Agro-écologique soutenue par la recherche de la performance économique. »

  • Introduction du soja : culture ne nécessitant pas d’apport d’engrais azotés
  • Production de maïs doux Bio: Contractualisation économiquement intéressante.
  • Utilisation de variétés de maïs non tardives (indice 400 maximum): meilleure occupation du sol et cycle court permettant l’implantation de couverts végétaux.
  • Mise en place d’agroforesterie sur une parcelle de 15 ha: Coupe vent et biodiversité.
  • Economie d’eau: Utilisation de sondes capacitives avec interprétation d’AGRALIS.
  • Couverts végétaux intermédiaires systématiques (apport de m.o et amélioration de la structure du sol, limitation des vents de sables, …)
  • Substitution des engrais de synthèse par des ressources organiques locales (Compost de déchets verts et cendres de chaudières biomasse)

 


Jean-Marc COUTUREJUZON – Araux (64)

« Une exploitation agricole en couvert végétal intégral »

photo couturejuzon 4

  • 156 ha
  • Cultures très diversifiées dans une région où la monoculture du maïs domine
  • Elevage de vaches allaitantes avec méteil
  • Techniques agricoles de précision

Techniques culturales simplifiées avec la fin des labours et le semis direct : 2 passages seulement dans les champs

Passage progressif au couvert végétal permanent ce qui limite l’érosion dans les parcelles en pente

Très bonnes performances techniques, économiques, sociales et environnementales

 

Fort engagement territorial avec AGRO RESEAU 64 reconnu GIEE fin 2015

Fort appui de la Chambre d’agriculture 64


Bertrand IUNG – Saint Vivien de Médoc (33)

« Production aquacole et entretien du polder médocain»

Exploitation :PHOTO IUNG 1

  • Transformation de 32 ha de monoculture, sur des parcelles poldérisées, en 17 Ha de marais et 15 Ha de prairies entretenues par un troupeau de moutons.
  • Production extensive des gambas, des huitres et des palourdes. Vente en direct (chez lui et sur les marchés). Quatre emplois sont ainsi nécessaires.

Le « marais » est une zone humide originale dont l’existence est liée à l’activité humaine. Sans cette intervention  qui régule les niveaux de submersion et entretien le biotope, le marais périclite en marécage et la biodiversité s’appauvrit rapidement et durablement.

Le marais a un rôle de digesteur et de stockage de carbone (Phytoplancton et zooplancton). Il représente une zone tampon de lagunage des eaux de l’estuaire  et de protection contre les inondations. Son utilité pourrait prendre toute son importance en cas de montée du niveaux des eaux.

« Une initiative remarquée au sein de l’immense polder médocain»

PHOTO IUNG 3Réappropriation d’une activité locale historique: La population locale avait coutume de « cueillir » des huitres sauvages dans l’estuaire pour les commercialiser. Activité aujourd’hui interdite. Mr. IUNG produit aujourd’hui huitres, gambas et palourdes.

Fondement économique durablement rentable avec l’autorisation de production d’huitres et la  commercialisation en vente directe.

Faible consommation énergétique: gestion gravitaire de l’eau et utilisation de la photosynthèse pour assurer le développement du phytoplancton. La faible hauteur d’eau permet une bonne exploitation de la lumière et une bonne oxygénation de l’eau.

Bilan carbone positif et synergie des production aquacoles: Les huitres consomment le phytoplancton et les gambas le zooplancton.

Exploitation extensive qui garantit le bon état sanitaire des crustacés et mollusques

Sensibilisation et activité pédagogiques pour la sauvegarde et valorisation économique des zones humides estuariennes : Mr IUNG préside le Centre Permanent d’Initiatives à l’Environnement CPIE Médoc)

Un esprit constructif et ouvert servi par une forte dynamique personnelle ont permis à Mr. IUNG de  concrétiser un projet valorisant un territoire bien spécifique.


Christian DUBREUIL – Bourran (47)

« Technique de Labour en bandes (Strip-till) et couverture hivernale des sols (couverts végétaux) »

Christian-DUBREUIL

Exploitation :

  • SAU : 109 ha
  • Principe : travailler uniquement la bande de terre présente sur la ligne de semis.
  • Le volume de terre travaillé représente environ 5% du volume de sol habituellement travaillé par un labour.
  • Sur la partie de sol non travaillé un couvert végétal est implanté afin de limiter les pertes d’azote et l’érosion des sols ainsi que de favoriser le maintien de la biodiversité durant l’hiver (abris et nourriture).

« Remettre de la vie dans le sol, afin d’améliorer de manière durable le potentiel de rendement de l’exploitation : de longues heures de réflexions, de mécaniques et d’essais au champs… »

Christian-DUBREUIL2 Augmentation des marges par le maintien des rendements et une diminution des charges : baisse de la consommation d’énergies fossiles, diminution des intrants par la localisation des engrais et des traitements phytosanitaires, diminution des apports d’eau d’irrigation par une meilleure structure du sol grâce au travail important réalisé par la macro-faune du sol (ex. vers de terre) permettant une meilleure prospection racinaire et une meilleure circulation de l’eau et de l’air dans le sol.

Retour et diversification de la biodiversité des parcelles

 

 


Gilles BARADAT – Saint Armou (64)

« Robotisation de la traite des vaches laitières et distribution de concentré de production fermière »

Gilles-BARADAT

Exploitation :

  • 30 ha de prairies dérobées
  • 20 ha de prairies temporaires
  • Polyculture
  • Élevage

« Réalisation associée à une gestion informatique des animaux pour un meilleur suivi et prévention de leur santé et de leur production »

Gilles-BARADAT2

Meilleure expression du potentiel génétique des animaux

Couverts fourragers de type méteil (2 céréales, 3 légumineuses) qui augmentent l’autonomie protéique et sont un excellent précédent aux cultures d’été

Amélioration forte de la santé et du confort au travail

Renforce les systèmes polyculture-élevage dans l’aspect résistance aux crises agricoles

 


Patrick AUSSEL – Marcillac St Quentin (24)

« Pâturage tournant dynamique et pastoralisme »

Patrick-AUSSEL

Exploitation :

  • 89 ha de SAU
  • dont 60 ha de prairies
  • Polyculture
  • Élevage : 200 brebis lacaune et 600 brebis charmoise
  • Arboriculture

«  Diminution du coût de production et augmentation de la productivité des prairies »

Patrick-AUSSEL2

Le pâturage tournant dynamique repose sur l’optimisation de la qualité et de la quantité d’herbe pâturée par la mise en place d’une rotation précise du troupeau, sur un ensemble de micro-parcelles, avec un chargement instantané important (300 brebis/ha), pendant des périodes très courtes (2 ou 3 jours). Cela permet de consommer toute l’herbe sur chaque parcelle au stade où elle est la plus riche (20 à 25 cm).

Grâce à la mise en place de ce système, le nombre de brebis a doublé sur l’exploitation alors que les charges sont restées stables. Le gain de productivité est donc considérable.


Thierry BERNE – Aubin (64)

« Automatisation, autonomie protéique et mesure agro-environnementales, sur une exploitation des coteaux du Nord-Est du Béarn »

Thierry-BERNE

Exploitation :

  • 96 ha de SAU
  • dont 25 ha de prairies
  • Polyculture – élevage : bovins lait (65 vaches), maïs, orge (71 ha)
  • Robot de traite
  • Site séchoir maïs

« Une gestion économique et environnementale optimisée »

Thierry-BERNE2

Gains de productivité grâce au robot de traite – La réduction d’achats d’intrants est réelle

Certification Agriculture raisonnée HVE niveau 2

Impacts positifs sur la santé et la vie des sols, sur le maintien de la matière organique par des couverts végétaux, une valorisation des effluents de l ’élevage et des variétés plus précoces de maïs fourrage.

Confort de travail et qualité de vie améliorés

L’exploitation est membre d’un GIEE > Fort engagement local, échanges avec les voisins