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Revoir la remise des prix des lauréats le 16 juin sur l’exploitation de Dominique Gaborieau
19 June 2022 8 h 00 min - 17 December 2022 17 h 00 min
4 dossiers ont été distingués par le comité exécutif :
- Baptiste BRIGOT en Charente
- Cette exploitation de 140 ha en grandes cultures en mode conventionnel, s’est convertie en bio en 2008 et a développé du maraîchage avec une commercialisation et une transformation des produits à l’échelle du territoire. Aujourd’hui 93 ha sont repris dans le projet ferme écologique avec 3 ateliers intégrés, soit 80 ha : céréales (blé, petit épeautre), protéagineux (pois vert, lentilles, haricots), des cultures sous tunnels en cultures maraîchères diverses, et du maraîchage plein champ (céleris rave, oignons…)
- Christophe LIZOT en Charente
- Cet élevage de 650 chèvres, avec 165,35 ha de SAU (dont 114,77 ha de prairies), a arrêté les cultures de vente (blé, orge, tournesol) pour les remplacer par du méteil protéagineux, sans intrant, avec une augmentation de la surface fourragère, une amélioration de l’autonomie et l’emploi d’un salarié.
- Jean BASTA en Pyrénées-Atlantiques
- Ce GAEC bovins viande (67 vaches blondes = 140-145 animaux présents/101 ha dont 70 prairies) est en pleine évolution avec l’arrivée des nouvelles générations : recherche de l’autonomie alimentaire pour le troupeau, développement des haies, couverture des sols, photovoltaïque sur toiture, et surtout vente directe intégrale de la production (22 à 24 vaches/an). Pour réduire les risques, le GAEC s’est diversifié avec un atelier de production d’œufs fécondés pour la production de poules pondeuses (10 000 poules et 1 000 coqs).
- Dominique GABORIEAU en Vienne
- Les diverses productions fourragères et de grandes cultures sont conduites dans le respect des techniques de l’agro-écologie (206 ha en conservation des sols) : non labour, semis direct, diversification de l’assolement et rotations longues, recours aux couverts végétaux et intégration des légumineuses, fertilisation organique, partenariat avec des éleveurs permettant une meilleure gestion des couverts et de la fertilisation organique. Une réflexion est en cours sur la mobilisation des crédits carbone dans le revenu de l’exploitation.